Président du jury
Marcel Cuvelier
Belgique, °1899 - 1959
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Emile Bosquet
°1878 - 1958
Emile Bosquet (1878-1959) effectue son apprentissage de piano dans la classe d'Arthur De Greef au Conservatoire royal de Bruxelles, où il obtient un premier prix avec la plus grande distinction et les félicitations du jury en 1895. En 1897, Eugène Ysaÿe l’invite à participer à un récital dont naîtra une amitié qui allait réunir les deux artistes à de nombreuses reprises. Un an plus tard il fait la connaissance de Ferruccio Busoni. Ce dernier l'invite à le suivre à Berlin afin de parfaire son jeu pianistique. Il parvient à le convaincre de prendre part au Concours Rubinstein, qu’il gagne à l'unanimité.

De retour en Belgique, il commence à enseigner par le biais de leçons particulières de piano. Confronté aux divers problèmes que rencontrent ses élèves, il publie chez Schott, dès 1904, La Technique moderne du pianiste virtuose, méthode qui suscite l'approbation de pédagogues tels que Louis Diémer, Raoul Pugno, Busoni et De Greef. En 1909, il fait également paraître chez Schott, deux autres ouvrages techniques, L'Ecole des doigts et une Ecole élémentaire du piano. En 1906 il est nommé professeur au cours supérieur de piano au Conservatoire royal d'Anvers. Sa nomination comme professeur de piano au Conservatoire royal de Bruxelles survient en 1919. L'année suivante, il est élu membre de la Libre Académie de Belgique.

En 1923, Bosquet, Emile Chaumont et Maurice Dambois fondent le Trio belge, qui deviendra en 1924, sous le patronage des Souverains belges, le Trio de la Cour de Belgique. Pendant plus d'un quart de siècle, le trio jouera un rôle essentiel dans la diffusion des œuvres belges à l'étranger.

Emile Bosquet consacre les dix dernières années de sa vie à la réalisation de certains projets qui lui tenaient à cœur. Ainsi, fort de son expérience de pédagogue, il invente un nouveau clavier parce que selon lui, le clavier actuel ne correspondait plus aux exigences imposées par la technique moderne. Entre 1948 et 1953, il consacre la majeure partie de son temps à la rédaction de son unique ouvrage littéraire, La musique de clavier et par extension de luth. Manuel encyclopédique, historique et pratique (Bruxelles, 1953).

Emile Bosquet est invité à prendre place au sein de concours internationaux, tels le Concours Chopin, à Varsovie, ou le Concours Jacques Thibaud-Marguerite Long, à Paris.

Né dans la seconde moitié du XIXe siècle, il eut l'occasion de suivre l'évolution des concepts esthétiques propres à son temps. Plutôt que de ne s'intéresser qu'à une seule période de l'histoire de la musique, il manifesta un intérêt identique pour tous les courants et genres musicaux. Cette ouverture d'esprit se remarque d'emblée dans l'étendue de son répertoire pianistique, dont la richesse réside moins dans le nombre que dans la diversité des compositeurs que l'on y retrouve. Tant sur le plan de la musique ancienne qu'en ce qui concerne la musique belge, Emile Bosquet joua un rôle important dans la diffusion de ces œuvres. Il interpréta également plusieurs pièces en première audition en Belgique, notamment la Sonate n° 1, op. 28 et le 3e Concerto, op. 30 de Rachmaninov, les Valses nobles et sentimentales de Ravel, la Sonate pour violon et piano, op. 18 de R. Strauss.
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Paul Collaer
Belgique, °1891 - 1989
De musicoloog, pianist en dirigent Paul Collaer (1891-1989) richtte in 1921 de Brusselse Pro Arte concerten op met de leden van het Quatuor Pro Arte en de kapelmeester van de Gidsen. Het doel was de interesse voor de hedendaagse muziek aan te wakkeren en de uitvoering ervan te bevorderen. Van 1937 tot 1953 was hij muziekdirecteur van de Vlaamse uitzendingen van de Belgische radio N.I.R. - I.N.R. Hij verdedigde er de eigentijdse muziek en leverde een bijdrage aan de herontdekking van bepaalde muzikale figuren uit het verleden zoals Monteverdi. Vanaf 1953 wijdde hij zich volledig aan de etnomusicologie, en zijn onderzoek lag aan de basis voor de oprichting van de dienst Etnomusicologie van het Koninklijk Museum voor Midden-Afrika in Tervuren. De Koninklijke Bibliotheek van België beheert het fonds Elsa en Paul Collaer.
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Eduardo del Pueyo
°1905 - 1986
Né à Zaragoza, en Espagne, Eduardo del Pueyo (1905-1986) avait débuté ses études musicales à 8 ans et sa carrière pianistique à 16 ans. Brillant technicien, d’un esprit raffiné et d’un tempérament riche, il sera, durant quelques décennies, une référence, notamment en matière d’interprétation des oeuvres de Beethoven.
Professeur au Conservatoire Royal de Bruxelles, à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth, à l’Université Autonome de Madrid et au Mozarteum de Salzbourg, il aura été conseiller technique et membre du jury du Concours Reine Elisabeth depuis sa fondation. Le moindre de ses titres n’est pas celui d’avoir formé quelques uns des lauréats belges de du Concours Reine Elisabeth : Jean-Claude Vanden Eynden, André De Groote, Jo Alfidi, Evelyne Brancart et Johan Schmidt.
C’est en 1977 que fut créé le Centre européen des hautes études musicales, à l’initiative d'Eduardo del Pueyo et de Jean-Claude Vanden Eynden, devenu Centre Musical Eduardo del Pueyo en 2004.


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Franz André
Belgique, °1893 - 1975
Le chef d’orchestre bruxellois Franz André (1893-1975) a effectué ses études musicales au Conservatoire de Bruxelles. Premier prix de violon en 1912, il se passionne rapidement pour la direction d’orchestre. Lors de la création de Radio-Belgique en 1923, il est nommé second chef d’orchestre de l’Orchestre de la Radio, tandis qu’en 1930, il dirige un des trois orchestres de l’Institut National Belge de Radiodiffusion (I.N.R. - N.I.R.), nouvellement créé. En 1935, il met sur pied le Grand Orchestre Symphonique de l’I.N.R. - N.I.R., dont il fait l’une des formations les plus réputées d’Europe, en dirigeant de nombreuses créations. De 1951 à 1964, Franz André est le chef d’orchestre attitré du Concours Reine Elisabeth.
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Marcel Poot
Belgique, °1901 - 1988
Marcel Poot (1901-1988) fit ses études musicales supérieures aux conservatoires d’Anvers et de Bruxelles. Il fut un disciple de Paul Gilson pour la composition et l’orchestration et après avoir obtenu en 1930 le Prix Rubens, il travailla à Paris avec Paul Dukas.

En 1925, il crée avec quelques amis le groupe des Synthétistes pour faire mieux connaître la musique contemporaine. Il fonde avec son maître Paul Gilson, la Revue Musicale Belge. Parmi ses multiples occupations, citons qu’il fut aussi critique musical au journal Le Peuple et après la guerre au journal La Nation Belge. Il occupe jusqu’en 1940 un poste à l’Institut National de Radiodiffusion nouvellement créé. En collaboration avec le directeur Theo Fleischman il écrivit divers jeux radiophoniques. Après la guerre il reprend ses activités à L’I.N.R. et y devient président du jury d’audition jusqu’en 1949. Il assume également la présidence de la SABAM pendant de nombreuses années.

Après une importante carrière dans l’enseignement musical, Marcel Poot quitte la radio pour devenir en 1949 directeur du Conservatoire de Musique de Bruxelles jusqu’en 1966. Il y était déjà professeur d’harmonie pratique et de contrepoint. De 1963 à 1980 il a présidé le jury du Concours Reine Elisabeth et de 1969 à 1976 il a été recteur de la Chapelle Musicale Reine Elisabeth. Il était membre de l’Académie Royale Flamande de Belgique.

Il est titulaire de plusieurs décorations belges et étrangères, dont en Belgique officier de l’Ordre de Léopold et en France officier de la Légion d’Honneur.
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