Président du jury
Eugène Traey
Belgique, °1915 - 2006
Né à Amsterdam de parents belges, Eugène baron Traey (1915-2006) a fait ses études musicales au Conservatoire royal d'Anvers, où il a eu comme professeur de piano Emmanuel Durlet. Il se perfectionna ensuite à Paris chez Robert Casadesus et en Allemagne chez Karl Leimer et Walter Gieseking. Eugène Traey a mené parallèlement une carrière de concertiste et de professeur au Conservatoire royal d'Anvers, dont il a été le directeur jusqu'en 1980. Il a donné des récitals, des concerts avec orchestre et en musique de chambre avec Arthur Grumiaux et Jean Laurent ou en duo de piano avec Frédéric Gevers. Il est le fondateur du deSingel à Anvers et fut régulièrement membre du jury de concours internationaux réputés (Moscou, Varsovie, Munich, Tokyo et autres). De 1982 à 1995, Eugène Traey a présidé le jury de chaque session du Concours Reine Elisabeth.
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Paul Badura-Skoda
- 2019
Élève d’Edwin Fischer, Paul Badura-Skoda devient très vite son assistant. Il collabore à l’époque avec Wilhelm Furtwängler, Herbert von Karajan, Hermann Scherchen, Josef Krips, Carl Schuricht et Rafael Kubelik. Il se rattache clairement à la tradition viennoise et c’est d’ailleurs avec ses enregistrements du répertoire classique viennois qu’il conquiert le public. Très tôt, dans le but de rendre les oeuvres le plus fidèlement possible, tant dans la forme que dans l’esprit, Paul Badura-Skoda s’engage dans des voies parallèles. Dès 1948, il part à la découverte des instruments anciens. Par ailleurs, parce que beaucoup de textes dont il disposait a l’époque fourmillaient d’erreurs, il entreprend l’étude des manuscrits et des éditions originales. Il retrouve des partitions oubliées, écrit des articles dans les revues specialisées et réalise de nouvelles éditions. Il écrit notamment un ouvrage sur Mozart, traduit dans le monde entier.
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Lazar Berman
Russie (Fédération de), °1930 - 2005
Prodige dès l'âge de 4 ans, Lazar Berman, issu du Conservatoire de Moscou et lauréat en 1956 des Concours Reine Elisabeth et Franz Liszt, n'est pas autorisé à se produire en dehors des frontières de l'URSS pendant près de 20 ans. Ce n'est qu'en 1976 qu'on le "re-découvre", aux USA d'abord, lors d'un mémorable concert à l'ONU avec Antal Dorati, dirigeant le National Symphony Orchestra. Après, Lazar Berman a poursuivi une carrière mondiale avec les plus grands orchestres, dirigés par Abbado, Karajan, Bernstein, Leinsdorf,... et avec lesquels il a aussi gravé une centaine de disques. Professeur à Imola, il était régulièrement invité à siéger dans les jurys de grands concours internationaux et a présidé en 1995 le Concours Long-Thibaud.
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Daniel Blumenthal
États-Unis, °1952
Né à Landstuhl (Allemagne), Daniel Blumenthal est d’origine américaine. Il commence ses études musicales à l’âge de 5 ans et est diplômé de l’Université de Michigan (Bachelor of Music) et de la Juilliard School de New York (Master of Music, Doctor of Musical Arts). Il est lauréat de plusieurs concours internationaux : Sydney et Leeds en 1981, Genève et Busoni en 1982 et le Concours Reine Elisabeth en 1983. Reconnu internationalement comme soliste, musicien de concert et de musique de chambre, Daniel Blumenthal est également professeur de piano au Conservatoire de Bruxelles et au Thy Chamber Music Festival, au Danemark. En 1995, il a été membre du jury du Concours Reine Elisabeth de piano. Daniel Blumenthal est membre d’honneur et conseiller musical de l’asbl culturelle Icons of Europe, et a déjà plus de 80 enregistrements CD à son actif.
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John Browning
États-Unis, °1933 - 2003
Dans la tradition des grands pianistes romantiques, John Browning se forgea sa réputation pour ses exceptionnels dons d’interprétation, sa maîtrise technique des couleurs et de la sonorité du clavier, et son engagement profond pour la musique. Il était considéré comme l’un des plus importants virtuoses de son temps. Il était une sommité américaine de la grandeur de la musique, et impressionnait le public et la presse par cette passion, cette intégrité et cette imagination musicale dans un répertoire qui allait de Bach et Scarlatti aux compositeurs du XXème siècle.
Ses enregistrements, largement acclamés et gagnants de trois Grammy nominations et de deux Grammy awards, en plus d’un nombre significatif de compositions écrites et dédiées expressément au pianiste par des compositeurs renommés, illustrèrent bien l’envergure de son art.

Après un début triomphant aux côtés du New York Philharmonic, en 1956, John Browning se produisit dans presque toutes les capitales mondiales, collectionnant les ovations pour ses récitals en solo, ses apparitions et ses enregistrements de concertos. Il se produisit et enregistra à large échelle, balayant trois siècles de musique : de Mozart aux grandes pièces virtuoses de Beethoven, Brahms, Prokofiev, Rachmaninov, Ravel et Tchaïkovski - avec un total de 43 concertos à son effectif. En plus de ses succès à l’interprétation d’œuvres de Samuel Barber, avec lequel il avait longtemps été associé, il créa et enregistra des compositions du contemporain et américain Richard Cumming.

John Browning donna des concerts réguliers aux Etats-Unis, au Canada, en Europe, au Japon, en Amérique du sud, Nouvelle-Zélande et Australie, et fit des tournées en URSS à quatre reprises. En Amérique du nord, il fit de nombreuses apparitions avec les orchestres de Boston, Chicago, Cleveland, Houston, Los Angeles, New Jersey, New York, Philadelphie, Pittsburgh, St. Louis, Toronto et l’orchestre symphonique national de Washington D.C. Ses expériences avec des orchestres européens incluent le Royal Concertgebouw d’Amsterdam, le Philharmonique de Londres, les orchestres symphoniques nationaux de Londres et d’Ecosse et, plus tard, l’orchestre philharmonique royal de Stockholm avec Andrew Davis.

Il collabora avec Léonard Slatkin aux festivals Wolf Trap et Blossom Music, avec Pinchas Zukerman au Festival Ravini, avec le Tokyo String Quartet au Festival Mostly Mozart du Centre Lincoln, et avec Robert Spano et l’orchestre symphonique de Boston à Tanglewood. Il était aussi l’invité régulier d’autres festivals de musique américains, et se produisit souvent au Hollywood Bowl, au Caramoor International, à Grant Park, Saratoga, Newport, Rockport, Seattle International, St. Charles Art & Music et le Peninsula Music Festival.

Né en 1933 à Denver (Colorado) d’un père violoniste et d’une mère pianiste, John Browning commença à étudier le piano à l’âge de cinq ans, et fit sa première apparition publique en soliste avec l’orchestre symphonique de Denver à dix ans. Il partit peu après pour New York, afin de poursuivre ses études musicales avec Rosina Lhevinne, à la Juilliard School. Il gagna rapidement en notoriété, en remportant le Steinway Centennial Award en 1954, et en obtenant la seconde place au Concours Reine Elisabeth l’année suivante. L’attention dont il faisait l’objet fut renforcée lorsqu’il se produisit pour la première fois avec l’orchestre philharmonique de New York et Dimitri Mitropoulos, dans une performance acclamée par les critiques new-yorkais. Cet évènement lança sa carrière internationale, et poussa Samuel Barber à lui écrire un concerto pour piano.

Six ans plus tard, en 1962, John Browning fut choisi pour interpréter, pour la première fois, ce concerto pour piano et orchestre de Samuel Barber, aux côtés de l’orchestre symphonique de Boston dirigé par Erich Leinsdorf, lors de la cérémonie d’inauguration du Lincoln Center for the Performing Arts à New York. Dédié spécialement à John Browning, cette pièce obtint le Prix Pulitzer et est devenue le concerto pour piano américain le plus joué au cours des cinquante dernières années - aucun autre n’a jamais été aussi ancré dans le répertoire. Il en fit un premier enregistrement en 1964 avec George Szell et l’orchestre de Cleveland pour le label CBS Masterworks. Un autre enregistrement avec Léonard Slatkin dirigeant l’orchestre symphonique de St. Louis sortit en 1991 sous le label BMG Classics/RCA Victor Red Seal. Ceci lui fit gagner son premier Grammy Award du Meilleur Soliste avec Orchestre et une Grammy Nomination pour le meilleur album classique.

John Browning fit aussi des enregistrements pour MusicMasters, et sortit un disque des œuvres complètes de Barber pour piano solo en 1993, qui lui fit obtenir un second Grammy Award : Meilleur Interprète Classique en soliste sans orchestre. Suivirent plusieurs autres enregistrements : en 1994, il sortit un disque consacré à Scarlatti, suivi l’année suivante d’un enregistrement des deux concertos de Mozart avec l’orchestre de St. Luke et Julius Rudel, puis du Quintet avec piano et du Trio pour cor de Brahms avec l’ensemble de chambre de St. Luke.

En 1994, Deutsche Grammophone sortit son enregistrement de l’intégrale de chants de Barber, avec la soprano Cheryl Studer et le baryton Thomas Hampson. En 1998, BMG Classics/RCA Victor Red Seal sortit un enregistrement du Triple Concerto de Beethoven avec le violoniste Pinchas Zuckerman, le violoncelliste Ralph Kirchbaum et l’orchestre symphonique de Londres dirigé par Christopher Eschenbach - il connut un grand succès. A la discographie de John Browning, nous pouvons encore ajouter trois enregistrements dédiés à la musique de Liszt, Mussorgsky et Rachmaninoff sous le label Duos. Les labels Capital, RCA, Phoenix et Seraphim comptent aussi des enregistrements du pianiste : les études complètes de Chopin, les cinq concertos de Prokofiev, le Concerto pour piano No.1 de Tchaïkovski. Enfin, le label CRI sortit les enregistrements des Vingt-quatre Préludes et Silhouettes, écrits et dédiés à John Browning par Richard Cumming.
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Bella Davidovich
Bella Davidovich entra au Conservatoire de Moscou a l’âge de 18 ans pour y étudier avec Konstantin Igumnov et Jacob Flier. En 1949, elle est la plus jeune pianiste à remporter le Premier Prix au Concours Chopin de Varsovie. Depuis ses débuts aux États-Unis, en octobre 1979, au Carnegie Hall, elle a joué avec de célebres orchestres comme ceux de Philadelphie et Cleaveland, les Philharmoniques de New York, Los Angeles et Saint-Petersbourg, le Concertgebouw, le London Symphony Orchestra, le Gewandhaus de Leipzig, sous la direction de Mstislav Rostropovich, Kurt Masur, Yuri Temirkanov, Riccardo Muti, etc. Ses nombreux enregistrements sont parus chez Philips, Orfeo, Novalis et Delos. En décembre 1988, elle fut la première musicienne soviétique émigrée à être invitée officiellement, avec son fils, Dmitry Sitkovetsky, pour jouer dans son pays d’origine. Bella Davidovich a enseigné durant 16 ans au Conservatoire de Moscou et plus de 20 ans à la Juilliard School à New York. Elle est regulièrement invitée comme membre du jury du Concours Chopin de Varsovie, du Concours Reine Elisabeth, du Concours Clara Haskil en Suisse et du Concours Ferrucio Busoni en Italie.
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André De Groote
Belgique, °1940
Lauréat de plusieurs concours internationaux importants, le pianiste André De Groote a reçu la Médaille Harriet Cohen et des prix aux Concours ARD de Munich, le Concours Tschaïkovsky de Moscou et le Concours Reine Elisabeth, ce qui lui a ouvert les portes des centres musicaux les plus importants.

L'artiste s'est ainsi fait entendre non seulement dans les principaux centres européens, mais également en Amérique du Nord et du Sud, au Proche et Moyen Orient, en Afrique et au Japon. Il a collaboré avec d´éminents chefs d´orchestre tels que Dean Dixon, Neëme Jarvi, Arpad Joó, Christoph Eschenbach, Michaël Gielen, Igor Markévitch...

En musique de chambre, il s'est associé avec les quatuors Chilingirian et Via Nova, les ensembles Vega et Vitalys, les violonistes Augustin Dumay et Yayoi Toda. Son duo avec la violoncelliste Viviane Spanoghe est devenu un pilier incontournable de la vie musicale belge. Ensemble, ils ont enregistré une quantité impressionante d'oeuvres pour violoncelle et piano: sonates de Beethoven, Brahms, Enescu, Joseph Jongen, Vierne, Chostakovitch et Tournemire. Un nouvel enregisrement des deux sonates pour piano et clarinette de Brahms (avec le clarinettiste Wolfgang Meyer) et avec alto (avec l'altiste Pierre-Henri Xuereb) sortira très prochainement.

Son vaste répertoire comprend quelque cinquante concertos avec orchestre dont il a gravé les deux d'Arthur de Greef, les trois de Charles Camilleri et des œuvres avec ensemble instrumental de Poulenc et de Françaix. Il a enfin enregistré l'intégrale des sonates pour piano seul de Beethoven, l'œuvre complète pour piano de Brahms, et les trois sonates de Erich Korngold. Il a d'ailleurs joué les 32 sonates trois fois à Bruxelles, à Saragosse, à Hiroshima et à la Beethovenhaus de Bonn.

Professeur honoraire au Conservatoire Royal de Bruxelles, il a donné plusieurs master classes en France, en Allemagne, en Espagne et au Japon. L'Arizona State University (Phoenix) et l'Université d'Indiana à Bloomington ont fait appel à lui comme Visiting Professor.
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Abdel Rahman El Bacha
Liban, France, °1958
Né à Beyrouth en 1958, Abdel Rahman El Bacha vit en France, où il se perfectionne dès l’âge de seize ans dans la classe de Pierre Sancan, au Conservatoire National Supérieur de Paris. Il en sort avec quatre premiers prix (piano, musique de chambre, harmonie et contrepoint). Depuis la révélation de son talent au Concours Reine Elisabeth en 1978, il se produit dans les salles les plus prestigieuses à travers le monde. Il joue avec des orchestres tels que le Berliner Philharmoniker, l’Orchestre de Paris, le NHK Symphony Orchestra de Tokyo, l’English Chamber Orchestra. Depuis son premier disque consacré à Prokofiev, qui obtient le Grand Prix de l’Académie Charles Cros, il enregistre de nombreuses oeuvres (Bach, Ravel, Schubert, Schumann, Rachmaninov) chez Forlane, ainsi que les cinq concertos de Prokofiev chez Fuga Libera. Ses intégrales des sonates de Beethoven et de l’oeuvre pour piano seul de Chopin sont un très grand succès, tant au concert qu’en CD. Abdel Rahman El Bacha, maître de piano à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth, est également compositeur.
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Brigitte Engerer
France, °1952 - 2012
Née le 27 octobre 1952 à Tunis, Brigitte Engerer attaque le piano dès l’âge de 5 ans et donne un premier concert l’année suivante. Elle entre au Conservatoire de Paris dans la classe de Lucette Descaves et obtient, à 15 ans, un premier prix de piano, première nommée à l’unanimité. En 1969, à 16 ans, elle est lauréate du Concours International Marguerite Long-Jacques Thibaud. Sa vie musicale bascule alors un an plus tard lorsqu’elle s’envole en URSS pour étudier en à l'invitation du Conservatoire de Moscou où elle suivra pendant cinq ans les cours de perfectionnement de Stanislav Neuhaus. Celui-ci dira d’elle : « Brigitte Engerer est l’une des pianistes les plus brillantes et les plus originales de sa génération. Son jeu se caractérise par son sens artistique, son esprit romantique, son ampleur, la perfection de sa technique, ainsi que par une science innée d’établir le contact avec l’auditoire ». Elle est ensuite lauréate du Concours Tchaïkovski et du Concours Reine Elisabeth.

En 1980, la carrière internationale de Brigitte Engerer démarre lorsque Herbert von Karajan l’invite à jouer avec le Berliner Philharmoniker, puis à participer aux Fêtes du Centenaire de la Philharmonie de Berlin en 1982. Daniel Barenboim lui propose alors de jouer avec l’Orchestre de Paris. Elle se produit ensuite sous la direction de Zubin Mehta avec le New York Philharmonic au Lincoln Center de New York.

Depuis, la pianiste se produit dans le monde entier avec les orchestres les plus renommés tels que le Royal Philharmonic Orchestra de Londres, le Los Angeles Philharmonic Orchestra, le Chicago Symphonic Orchestra, le London Symphony Orchestra, les orchestres symphoniques de Vienne, Montréal, Toronto, Saint-Pétersbourg, le Tokyo NHK, l’Orchestre de la Radio Télé-Luxembourg, l’Orchestre National de Madrid, sous la baguette des chefs les plus réputés : Krivine, Rostropovitch, Seiji Ozawa, Chailly, Foster, Plasson, Salonen…

Parmi ses partenaires de musique de chambre, mentionnons Olivier Charlier, Hélène Mercier, David Geringas, Dmitry Sitkovetsky, Henri Demarquette, Boris Berezovsky, Alexandre Kniaziev, Oleg Maisenberg ou Gérard Caussé. Elle se produit également régulièrement avec Laurence Equilbey et le chœur Accentus.

Brigitte Engerer obtient le Grand Prix du disque pour son enregistrement chez Philips du Carnaval op. 9 et du Carnaval de Vienne de Robert Schumann. Elle a enregistré pour Denon le Concerto n°1 de Tchaïkovski et le Concerto en la mineur de Schumann avec le Royal Philharmonic Orchestra de Londres sous la direction d’Emmanuel Krivine, et pour Harmonia Mundi, l’intégrale des Nocturnes de Chopin, ainsi que des sonates de Beethoven, Grieg, Schumann avec Olivier Charlier.

Citons également l’intégrale de l’œuvre à deux pianos de Rachmaninov avec Oleg Maisenberg. Elle a enregistré chez Mirare des pièces pour piano seul, les concertos de Clara et Robert Schumann avec l’Orchestre de Cannes et Philippe Bender pour l’Empreinte Digitale, l’intégrale de la musique de chambre de Chopin avec le violoncelliste Henri Demarquette pour le label Intrada, Un requiem allemand de Brahms avec Boris Berezovsky, le chœur Accentus et Laurence Equilbey, ainsi que le Via Crucis de Liszt, également avec Accentus. Ces deux enregistrements sont parus chez Naïve. Elle a aussi gravé, avec à nouveau Demarquette, un recueil de pièces de musique française chez Warner.

Brigitte Engerer donnait régulièrement des master classes (École Supérieure de musique de Berlin, Académie d’été de Nice, etc.). Depuis 1992, elle enseignait au Conservatoire de Paris. Elle avait reçu en 2011 une Victoire de la Musique pour l'ensemble de sa carrière. Le gouvernement français l’a nommé Chevalier de la Légion d’honneur, Officier du mérite et Commandeur dans l’Ordre des Arts et des Lettres. Elle était également membre correspondant de l’Institut de France, Académie des Beaux-arts.

Dix jours après son dernier concert au Théâtre des Champs-Élysées en juin 2012, Brigitte Engerer s’est éteinte à l’âge de 59 ans.
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Andrzej Jasinski
Pologne, °1936
Andrzej Jasinski studied under W. Markiewiecz and M. Tagliaferro. He was a prizewinner at the Maria Canals Competition of 1960 and had already embarked on a promising international career when he deliberately chose to devote his energy to teaching the piano. His teaching method is famous and highly respected in Poland and abroad. His studens, one of whom was Kristian Zimmerman, go on to win international prizes and to make successful careers. From 1979 to 1982 he was visiting professor at the Hochschule in Stuttgart and he has been invited to give master classes in Japan, Salzburg and Imola. A honoris causa doctor from the Fryderyk Chopin Music Academy and the University of Music in Katowice, Andrzej Jasinski has appeared on juries at major international competitions and was the jury president of the Fryderyk Chopin Competition's 2000, 2005 and 2010 editions.
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Hans Leygraf
Suède, °1920 - 2011
Hans Leygraf est né à Stockholm de parents Allemands et Autrichiens. Il étudia le piano avec Gottfrid Boon - ancien élève de Schnabel - à Stockholm et avec Anna Hirzel-Langenhan en Suisse. De plus, il étudia la composition et la direction dans les universités de Munich et de Stockholm.

A l'âge de neuf ans, il fit ses débuts comme soliste avec l'Orchestre Philharmonique de Stockholm, et donna son premier récital de piano à douze ans. Après la guerre, il se produisit dans toute l'Europe, ainsi qu'en URSS, aux États-Unis et en Extrême-Orient. Il joua aux côtés de l'Orchestre Philharmonique de Vienne à Londres, Hambourg et Munich ; et avec le London Philharmonic Orchestra et l'Orchestre de la BBC, sous la direction de grands chefs, tels que Blomstedt, Celebidache, Dohnanyi, Dorati, Ehrling, Fricsay, Gielen, Kempe, Sawallisch, Solti et Szell.

Que ce soit grâce à ses nombreuses apparitions à la télévision, grâce à ses productions LP et ses émissions à la radio, ou (surtout) grâce à son enregistrement des sonates complètes de Mozart, Hans Leygraf est bien connu du grand public.

Professeur Leygraf enseigna à Innsbruck, Darmstadt, Stockholm, Hanovre et Berlin. De 1972 à 1990, il fut professeur à plein temps à la Haute École de Musique Mozarteum de Salzbourg, où il dirigea une classe internationale pour les élèves exceptionnellement doués, jusqu'en septembre 2007.
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Menahem Pressler
La carrière de Menahem Pressler s’étend sur plus de cinq décennies. Né à Magdebourg, il étudie le piano en Israël et remporte le Concours Debussy à San Francisco en 1946. Il s’est ensuite produit en soliste, notamment avec les orchestres symphoniques de New York, Chicago, Cleveland, Pittsburgh, Dallas et Londres, et en musique de chambre avec le Trio Pasquier, les Quatuors Juilliard, Emerson, Guarneri et Cleveland. En 1955, il fonde le Beaux-Arts Trio qui sera récompensé par le “Concertgebouw Prijs” en 2006. Durant plus de 50 ans, il enseigne à la Indiana University de Bloomington où il reçoit le titre de distinguished professor. Nommé docteur honoris causa de l’Université de Nebraska- Lincoln et de la North Carolina School of the Arts, ses talents artistiques sont couronnés par différents prix : le “Chamber Music America’s Distinguished Service Award” (1994), le “Lifetime Achievement Award” du magazine Gramophone (1998), le Prix de la Critique allemande “Ehrenurkunde”, et sa nomination à l’American Academy of Arts and Sciences. En 2009, il est nommé citoyen d’honneur de sa ville natale. Outre ses nombreux CD avec le Beaux-Arts Trio, sa discographie comprend une trentaine d’enregistrements solistes d’oeuvres allant de Bach à Ben-Haim.
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Takahiro Sonoda
- 2004
Takahiro Sonoda (1928-2004) était né à Tokyo, où il entamait ses études avec Leo Sirota. Plus tard, il a étudié à Paris sous la direction de Marguerite Long et à Berlin sous celle de Helmut Roloff. Après ses débuts de soliste avec la Philharmonie de Berlin en 1958, il a voyagé à travers le monde pour donner une série de concerts. Il s'est produit sous la direction de grands chefs tels que Sergiu Celibidache, André Cluytens et Wolfgang Sawallish. Il était membre de l'Académie Japonaise des Arts. Les concours Chopin, Tchaikovsky et Van Cliburn l'ont régulièrement invité à figurer dans leur jury.
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Jean-Claude Vanden Eynden
Belgique, °1947
Jean-Claude Vanden Eynden n’a que 16 ans lorsqu’il est proclamé lauréat du Concours Reine Elisabeth en 1964. Cette précieuse distinction marque le coup d’envoi d’une brillante carrière qui le mène dans les plus belles salles du monde et les festivals les plus réputés : Festivals de Korsholm (Finlande), Umea (Suède), Prades, la Chaise-Dieu et Giverny (France), Delft (Pays-Bas), Séoul (Corée), Stavelot et Seneffe (Belgique). En musique de chambre, il joue avec des partenaires belges et internationaux de tout premier plan comme Véronique Bogaerts, Marie Hallynck, Augustin Dumay, Silvia Marcovici, Mihaela Martin, Miriam Fried, Gérard Caussé, Frans Helmerson, José Van Dam, Walter Boeykens, le Quatuor Enesco, le Quatuor Melos, le Quatuor Ysaÿe, et l’Ensemble César Franck. Son répertoire, vaste et impressionnant, comprend presque tous les grands concertos, un large éventail de pièces de musique de chambre et surtout l’intégrale des oeuvres pour piano seul de Maurice Ravel. Jean-Claude Vanden Eynden a été anobli par le Roi Philippe au titre de Chevalier en 2018.
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