Président du jury
Victor Buffin de Chosal
Belgique, °1867 - 1953
Lieutenant-Général et compositeur.
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Vytautas Bacevicius
Lituanie, °1905 - 1970
Le compositeur et pianiste Vytautas Bacevicius fut une personnalité des plus exceptionnelles de l’histoire de la musique lituanienne, l’un des compositeurs avant-garde de l’entre-deux guerres. Il est le « premier compositeur de Lituanie, qui dirige aujourd’hui la culture musicale européenne contemporaine », écrivit un autre lituanien moderniste, Jeronimas Kaèinskas, en 1932. L’héritage de Vytautas Bacevicius pour le piano et la musique symphonique est particulièrement dense et riche.
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Arthur Bliss
Grande-Bretagne, °1891 - 1975
On se souvient généralement de Sir Arthur Bliss comme d’un compositeur anglais, pillier de l’établissement de la musique britannique, mais il était en réalité à moitié américain (du côté de son père), et les Etats-Unis eurent un grand rôle dans sa vie et sa carrière.

Bliss naquit à Londres le 2 août 1891, et fut éduqué à la Rugby School et au Pembroke College, à Cambridge. Il étudia au Royal College of Music, pendant seulement une année scolaire, ce qui lui fut suffisant pour acquérir des connaissances solides, et des conseils de Vaughan Williams et de Holst. Ses études furent interrompues par la première guerre mondiale. Bliss obtint une dérogation pour être envoyé en France, d’abord dans les rangs des fusiliers du roi, puis avec les Grenadier Guards. Il fut blessé lors de la bataille de la Somme (1916) et, deux ans plus tard, gazé à Cambrai. Sa bravoure au combat fut largement louée et il survécut, contrairement à son frère Kennard - dont la mort l’affecta grandement.

Bliss commença à s’imposer comme compositeur peu de temps après la guerre, avec des œuvres telles que Madam Noy (1913) et Rout (1920), et il commença à se distinguer en tant que chef d’orchestre. La modernité de ces premières œuvres lui donna la réputation d’enfant terrible. Il gagna en maturité avec Mêlée fantasque (1921) et, plus encore que les autres, la Colour Symphony, créée au Festival des Trois Chœurs de 1922 sous la direction d’Elgar, que Bliss avait rencontré dix ans auparavant.

En 1923, Bliss se rendit aux Etats-Unis avec son père. Il composa peu durant ce séjour, mais se consacra entièrement à la direction, le piano, l’enseignement et l’écriture ; il fit aussi jouer sa musique par l’orchestre symphonique de Boston sous la direction de Pierre Monteux, et par l’orchestre de Philadelphie sous la direction de Leopold Stokowski. C’est au cours de cette période qu’il rencontra Trudy Hoffman, qu’il épousa en 1925. Ils retournèrent en Angleterre l’année suivante, et Bliss se replongea dans le cours de ses compositions : Introduction et Allegro pour orchestre (1926), un quintet pour hautbois et cordes (1927), Pastoral (« Lie strewn the white rocks ») pour soprano, chœur, flute, timbales et cordes (1928) et une Sérénade pour baryton et orchestre (1929). A la fin des années 1920, Bliss commença à façonner ce qui serait probablement sa plus grande œuvre, Morning Heroes : une symphonie pour orateur, chœur et orchestre dédiée à la mémoire de son frère Kennard et de « tous ses autres camarades tombés au front ». Avec cette œuvre, affirmait-il, il exorcisait ses propres souvenirs atroces de la Première Guerre Mondiale.

L’une des compositions les plus décisives de Bliss fut la musique d’une version du film Things to Come d’Alexander Korda (1934-1935), qui l’établirait comme un futur compositeur de référence. Elle fut suivie par trois ballets tout aussi décisifs : Checkmate (1937), Miracles in the Gorbals (1944) et Adam Zero (1946). Bliss répondait toujours aux demandes de musiciens individuels, et son Concerto pour Piano (1939) fut ainsi composé pour Solomon, le Concerto pour Violon (1955) pour Alfredo Campoli, et le Concerto pour Violoncelle (1970) pour Mstislav Rostropovich. Il continua à produire un nombre impressionnant d’œuvres pour orchestre, comme Méditations sur un thème de John Blow (1955) et les tardives Metarmorphic Variations (1972).

La seule tentative d’opéra de Bliss, Les Olympiens (1949), sur un texte de J. B. Priestley, connut un succès très modéré et il ne réessaya le genre qu’une seule fois par la suite, pour l’opéra télévisé Tobias and the Angel (1960), sur un texte de Christopher Hassall. Il continua toutefois de composer pour des chanteurs : L’Enchanteresse (1952), une scène pour contralto et orchestre composée pour Kathleen Ferrier, et Les Béatitudes (1962) - cantate pour soprano, tenor, chœur et orchestre. Sa dernière grande pièce fut une autre cantate, Shield of Faith (1975).

Bliss fut tout au long de sa carrière au centre de la vie musicale anglaise : il travailla dans le service de la musique d’outre-mer de la BBC en 1941, et fut le directeur musical de la BBC de 1942 à 1944. Il fut fait Chevalier en 1950, et nommé Maître de Musique de la Reine en 1953, succédant à Sir Arnold Bax.

Il mourut le 27 mars 1975.

Les œuvres d’Arthur Bliss sont publiées par Boosey&Hawkes.
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Robert Casadesus
France, °1899 - 1972
Robert Casadesus est aujourd'hui considéré comme l'un des grands pianistes français du 20ème siècle. Issu d'une famille de musiciens, il obtient à quatorze ans un premier prix de piano au Conservatoire de Paris et le prix Diémer en 1920. L'année suivante, il commence ses premières tournées en Europe entamant ainsi une carrière internationale qui durera un demi-siècle.
En 1935, Robert Casadesus se fait entendre pour la première fois aux Etats-Unis. Toscanini l'invite l'année suivante et le succès est immédiat ; ceci marquera le début de très nombreuses tournées, tout particulièrement aux Etats-Unis, mais aussi dans une quarantaine de pays en Europe, au Moyen-orient, en Afrique du Nord et au Japon.

Ses nombreuses apparitions en public (près de 3000 concerts) et sa discographie abondante (une centaine d'enregistrements) lui confèrent une renommée toujours vivace de nos jours. Il se produisit avec les plus grands chefs de son époque, tels Ansermet, Barbirolli, Beecham, Bernstein, Celibidache, Karajan, Krips, Mengelberg, Monteux, Munch, Mitropoulos, Ormandy, Rosbaud, Schuricht, Stokowsky, Szell, Toscanini, Bruno Walter, Weingartner. Il aimait également partager la scène avec sa femme Gaby, son fils Jean et le violoniste Zino Francescatti, son ami, avec lequel il forma un duo mémorable lors de nombreux concerts et enregistrements.

Pédagogue de réputation internationale, Robert Casadesus a été associé pendant près de trente ans au Conservatoire américain de Fontainebleau, en France et aux Etats-Unis, comme professeur et directeur général.

Compositeur confirmé, il laisse une œuvre importante constituée de 69 opus dont sept symphonies, plusieurs concertos (pour piano, deux pianos, trois pianos, violon, violoncelle, flûte) et de nombreuses œuvres de musique de chambre. Aujourd'hui, des enregistrements de plus en plus nombreux témoignent de la qualité intemporelle de son œuvre.

Robert Casadesus a été élevé aux grades de Commandeur de la Légion d'honneur, Commandeur de l'Ordre de Léopold (Belgique), Commandeur de l'Ordre de Nassau (Pays-bas).
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Marcel Ciampi
France, °1891 - 1980
Le pianiste et professeur français Marcel Ciampi étudia dès son plus jeune âge avec Marie Perez de Brambilla, ancienne élève d’Anton Rubinstein, et il reçut le premier prix de la classe de Louis Diémer au Conservatoire de Paris, en 1909. Il se produisit en soliste dans toute l’Europe, mais aussi en trio aux côtés de Maurice Hayot et d’André Hekking, et fut le partenaire régulier de Casals, Enescu et Thibaud. De 1941 à 1961, il enseigna au Conservatoire de Paris, et compta parmi ses étudiants des personnalités telles qu’Yvonne Loriod, Cécile Ousset et Eric Heidsieck. Il enseigna aussi à l’Ecole Normale de Musique de Paris et à l’Ecole Yehudi Menuhin de Surrey. Ses rares enregistrements - par exemple, le Quintet de Franck (avec le Quatuor Capet), ou encore des œuvres de Chopin et Liszt - révèlent un style très libre, et une approche subtile au son, qui semblerait refléter l’influence de son premier professeur russe. Marcel Ciampi était un interprète remarquable de Debussy, pour qui il joua parfois.
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Jean Doyen
France, °1907 - 1982
Le pianiste et professeur français Jean Doyen étudia le piano au Conservatoire de Paris avec Sophie Chéné, Louis Diémer et Marguerite Long, et il reçut le premier prix en 1922. Après son début en 1924, lors des Concerts Colonne, il retourna au conservatoire pour y étudier le contrepoint aux côtés de Paul Vidal, et la composition avec Henri Busser. De 1941 à 1977, il enseigna le piano au Conservatoire, et compta parmi ses étudiants Idil Biret, Philippe Entremont et Dominique Merlet. Il était un ardent admirateur des œuvres pour piano de ses contemporains français, et tout particulièrement de Pierné, d'Indy, Hahn, Samazeuilh et Ropartz. Ses enregistrements des concertos de Ravel (avec l'Orchestre Lamoureux, sous la direction de Jean Fournet) et de l'intégrale des Valses de Chopin sont exceptionnels pour leur subtilité et leur esprit ; il réalisa aussi un enregistrement très avant-garde des œuvres complètes pour piano de Fauré, ainsi que quelques pièces de musique de chambre, et des cadences des concertos de Mozart et de Haydn.
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Samuel Feinberg
°1890 - 1962
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Paul Frenkel
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Emil Frey
°1889 - 1946
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Ignaz Friedman
Pologne, °1882 - 1948
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Walter Gieseking
France, Allemagne, °1895 - 1956
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Siegfried Grundeis
Allemagne, °1900 - 1953
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Bernard Heinze
Australie, °1894 - 1982
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Léon Jongen
Belgique, °1884 - 1969
Une fois ses études terminées au Conservatoire de Liège, Léon Jongen est devenu organiste à l'église Saint Jacques de sa ville natale.

En 1913, il remporte le Premier Grand Prix de Rome avec sa cantate Les fiancés de Noël. Il débute alors sa carrière de pianiste. En 1918, après la première guerre mondiale, il voyage longuement en Afrique, en Inde, en Chine et au Japon et assure les fonctions de directeur et de chef d'orchestre de l'Opéra Français de Hanoi durant 2 ans.

De retour en Belgique en 1934, il enseigne la fugue au Conservatoire royal de Bruxelles, puis succède à son frère Joseph à la tête de cette institution. De 1939 à 1949, il dirige des concerts au conservatoire. Son Concerto pour violon a été imposé au Concours Reine Elisabeth de Belgique 1963.

Il a écrit de nombreuses œuvres symphoniques et était attiré par le théâtre. Son opéra Thomas l’Agnelet est l'une des meilleures œuvres lyriques jamais écrites en Belgique. Bien qu'il ait admiré l'école romantique française et qu'il était fortement influencé par César Franck, sa musique s'est néanmoins orientée vers des conceptions plus modernistes.
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Raoul Koczalski
Pologne, °1884 - 1948
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Artur Lemba
Estonie, °1885 - 1963
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Marcel Maas
Belgique
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Nicolai Orloff
États-Unis, °1884 - 1962
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Petros Petridis
°1892 - 1978
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Jekabs Poruks
Lettonie
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Arthur Rubinstein
Pologne, États-Unis, °1887 - 1982
Chaleureux, lyrique et aristocratique dans ses interprétations, Arthur Rubinstein continua de se produire jusqu'à un âge très avancé et de manière impressionnante : dès qu'il fut en âge de monter sur un tabouret de piano, son génie se manifesta. Il était issu d'une famille plus commerçante que musicienne, mais il fixa son choix sur le piano dès qu'il en entendit le son. A l'âge de trois ans, il fit grande impression sur Joseph Joachim, et à sept ans, il jouais déjà du Mozart, du Schubert et du Mendelssohn à un concert de charité de sa ville natale. A Varsovie, il prit de leçons de piano avec Alexander Róóycki ; puis il fut envoyé à Berlin en 1897 pour étudier le piano avec Heinrich Barth, et la théorie avec Robert Kahn et Max Bruch - tout cela sous la surveillance de Joachim. En 1899, il fit sa première « grande » apparition avec orchestre, à Potsdam. Peu après, alors qu'il était à peine adolescent, il entama une tournée en Allemagne et en Pologne.

Après de courtes études aux côtés de Paderewski, en Suisse, en 1903, Arthur Rubinstein partit pour Paris où il rencontra Ravel, Dukas, et Jacques Thibaud ; il joua le Concerto en sol mineur de Camille Saint-Saëns à la demande du compositeur lui-même. Cette œuvre demeura la marque de fabrique de Rubinstein pendant soixante ans, et c'est ce concerto que le pianiste choisit pour ses débuts américains avec l'Orchestre de Philadelphie au Carnegie Hall de New York, en 1906. Sa tournée américaine, mal préparée, ne fut pas particulièrement bien reçue ; il rentra donc en Europe afin de continuer à étudier. Il devint un musicien chambriste et un accompagnateur expert et sensible, et il fit ses débuts londoniens en accompagant Pablo Casals en 1912 ; puis, pendant la Première Guerre Mondiale, il partit en tournée avec Eugène Ysaÿe.

Arthur Rubinstein donna de nombreux et brillants récitals en Espagne au cours de la saison 1916-1917, et partit rapidement en tournée en Amérique latine. Pendant son voyage, il développa un goût pour la musique hispanique ; Heitor Villa-Lobos alla jusqu'à lui dédier son Rudepoema - l'un de ses travaux les plus durs. Bien qu'il fût catalogué par la suite comme une autorité dans l'interprétation de Chopin, son goût pour Falla, Granados et Albéñiz ne faillit jamais.

La réputation internationale d'Arthur Rubinstein s'emplifia rapidement, bien qu'il fût en réalité un musicien à la technique peu disciplinée. Au milieu des années 1930, il se retira à nouveau de la scène, et se força à travailler sa technique. Il réémergea sur la scène en 1937, transformé en musicien discipliné, élégant et poli par son travail - des qualités qu'il garderait jusqu'à son récital d'adieu à Londres en 1976, alors âgé de 89 ans. Son tempérament était suffisamment fougueux pour Beethoven, mais assez poétique pour Chopin ; ses tempos et ses nuances étaient toujours souples tout en restant fidèles à l’œuvre jouée. Ses enregistrements de presque toutes les œuvres de Chopin pour piano seul, dans les années 1960, pour RCA, sont considérés comme des incontournables, tout comme sa version des Nights in the Gardens of Spain de Falla, ou encore ses collaborations tardives avec le Quatuor Guarneri.

Arthur Rubinstein fut naturalisé citoyen américain en 1946, mais il garda ses résidences de Californie, New York, Paris et Genève. Deux de ses enfants naquirent aux États-Unis, un à Varsovie et le dernier à Buenos Aires. Il avait épousé Aniela Mlynarska en 1932, mais il resta célèbre pour ses fréquentations amoureuses et sa réputation d'incorrigible bon vivant. Il aimait vivre selon son slogan « du vin, des femmes et des chansons », même si, appliqué à son cas, il signifiait « des femmes » à 80 pour cent, et seulement 20 pour cent pour les vin et les chants !

Malgré cela, il savait être sérieux. Après la Deuxième Guerre Mondiale, il refusa de jamais rejouer en Allemagne, en réponse à l'extermination nazie de sa famille polonaise. Arthur Rubinstein devint un fervent défenseur d'Israël ; en signe de reconnaissance, un concours international de piano fut créé à son nom à Jérusalem, en 1974. Ses récompenses incluent la Médaille d'Or de la Société Philharmonique Royale de Londres, la Médaille de la Liberté des États-Unis (1976), et l'appartenance à la Légion d'Honneur française.
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Walter Rummel
Allemagne, °1887 - 1953
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Victor Schioler
Danemark, °1899 - 1967
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Olga Samaroff-Stockowksy
°1880 - 1948
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Andrey Stoyanov
°1890 - 1969
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Arne van Erpekum Sem
Norvège, °1873 - 1951
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Emil von Sauer
Allemagne, °1862 - 1942
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Olof Wibergh
Suède
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Carlo Zecchi
°1903 - 1984
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