Président du jury
Marcel Poot
Belgique, °1901 - 1988
Marcel Poot (1901-1988) fit ses études musicales supérieures aux conservatoires d’Anvers et de Bruxelles. Il fut un disciple de Paul Gilson pour la composition et l’orchestration et après avoir obtenu en 1930 le Prix Rubens, il travailla à Paris avec Paul Dukas.

En 1925, il crée avec quelques amis le groupe des Synthétistes pour faire mieux connaître la musique contemporaine. Il fonde avec son maître Paul Gilson, la Revue Musicale Belge. Parmi ses multiples occupations, citons qu’il fut aussi critique musical au journal Le Peuple et après la guerre au journal La Nation Belge. Il occupe jusqu’en 1940 un poste à l’Institut National de Radiodiffusion nouvellement créé. En collaboration avec le directeur Theo Fleischman il écrivit divers jeux radiophoniques. Après la guerre il reprend ses activités à L’I.N.R. et y devient président du jury d’audition jusqu’en 1949. Il assume également la présidence de la SABAM pendant de nombreuses années.

Après une importante carrière dans l’enseignement musical, Marcel Poot quitte la radio pour devenir en 1949 directeur du Conservatoire de Musique de Bruxelles jusqu’en 1966. Il y était déjà professeur d’harmonie pratique et de contrepoint. De 1963 à 1980 il a présidé le jury du Concours Reine Elisabeth et de 1969 à 1976 il a été recteur de la Chapelle Musicale Reine Elisabeth. Il était membre de l’Académie Royale Flamande de Belgique.

Il est titulaire de plusieurs décorations belges et étrangères, dont en Belgique officier de l’Ordre de Léopold et en France officier de la Légion d’Honneur.
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Henk Badings
Pays-Bas, °1907 - 1987
Henk Badings werd op 17 januari 1907 in Bandoeng op Java geboren. Hij studeerde mijnbouwkunde aan de Technische Universiteit in Delft, haalde zijn ingenieurstitel cum laude in 1931 en werkte er tot 1937. Ondertussen ontwikkelde hij zich als autodidact componist. Ook was hij actief op het gebied van schilderen, boetseren en dichten. De enige muzieklessen die hij volgde waren instrumentatielessen bij Willem Pijper. Al in hetzelfde jaar van zijn afstuderen werd zijn Eerste Celloconcert uitgevoerd in het Concertgebouw, waarna snel uitvoeringen van andere composities volgden. In 1933 werd zijn vioolsonate gespeeld op het Internationale Muziekfeest te Praag. Het jaar daarna verschenen deze sonate en een strijkkwartet bij Schott te Mainz. Henk Badings stond in zeer korte tijd in binnen- en buitenland in de belangstelling.

In 1934 werd hij benoemd als compositiedocent aan het Rotterdams Conservatorium en het muzieklyceum van Amsterdam, waarvan hij in 1938 directeur werd. In 1937 besloot hij zich definitief aan de muziek te wijden. Van 1941-1945 was hij directeur van het Conservatorium in Den Haag en in 1949 werd hij benoemd tot erelid van de Vlaamse Academie van Wetenschappen, Letteren en Beeldende Kunsten te Brussel. Hij was compositiedocent aan de orgelacademie Haarlem, leidde orkestratiecursussen voor dirigenten in Hilversum en was van 1961-1972 professor aan de Musikhochschule van Stuttgart.

In 1956 kreeg hij een opdracht van het Holland Festival, die de directe aanleiding was voor het oprichten door Roelof Vermeulen van de elektronische studio van Philips in Eindhoven. Henk Badings realiseerde daar zijn balletmuziek Kaïn en Abel, en schreef in die periode veel elektronische composities. De studio van Philips was bedoeld als tijdelijk, maar bleef toch nog open tot eind 1960, en voortgezet onder de naam STEM als onderdeel van de Rijksuniversiteit Utrecht. Na het vertrek van Vermeulen werd Badings korte tijd directeur van STEM. In juni 1964 kwam daaraan een einde en ging STEM verder onder de leiding van het duo Gottfried Michael Koenig (artistieke leiding) en Frank de Vries (zakelijke leiding). Henk Badings zou er nooit meer komen. Als gastdocent ging hij naar Australië en de Verenigde Staten. Hij kreeg opdrachten om orkestwerken te componeren voor het eeuwfeest van de Wiener Philharmoniker en het zestigjarig bestaan van het Concertgebouworkest, een opera en Psalmensymfonie voor het Holland Festival, een ouverture voor het Cork Festival in Ierland, enz. In 1972 vestigde hij zich als componist in Noord-Brabant en overleed op 26 juni 1987 te Maarheeze.
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Albert Delvaux
Belgique, °1913 - 2007
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Oscar Espla
Espagne, °1886 - 1976
Oscar Esplá, né à Alicante (Espagne), étudia la composition avec Saint-Saëns à Paris (1912-13), et devint professeur au Conservatoire de Madrid en 1932. Après un exil volontaire en Belgique au lendemain de la Guerre Civile espagnole, il revint dans son pays d'origine en 1960 pour enseigner au Conservatoire Oscar Esplá d'Alicante.

Ses compositions comptent des opéras et des ballets, des œuvres pour choeur, et une grande variété de pièces instrumentales. Les Levantine Impressions d'Esplá sont d'élégantes miniatures, courtes et intenses, et présentant d'attrayantes mélodies caractérisées par de fortes figures rythmiques à la manière des chants folkloriques.
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Orazio Fiume
Italie, °1908 - 1976
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Karl Höller
Allemagne, °1907 - 1987
Karl Höller a étudié la composition, la direction et l'orgue à Munich. Dès 1937, il enseigna la composition à la Haute École de Musique de Francfort, et donna des masterclasses en composition à la Haute École de Musique de Munich à partir de 1949 - école dont il deviendrait le Président par la suite.
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Arved Kurtz
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André François Marescotti
°1902 - 1995
Né le 30 avril 1902 à Carouge (Suisse), André François Marescotti accomplit des études de dessinateur technique, profession qu’il abandonnera rapidement pour se consacrer à la musique. Il travaille d’abord à l’Académie de Musique, puis au Conservatoire de Genève. Par la suite, il se perfectionne à Paris auprès de Roger Ducasse grâce auquel il acquiert la perfection et la solidité de composition.

En 1930, il crée Première suite en Sol qui montre qu’il est en parfaite possession de ses moyens techniques et expressifs. L’influence qu’il a reçue de Chabrier ou de Ravel le rattache entièrement à l’esthétique française de son temps. Après la seconde guerre mondiale, il adopte très librement l’écriture dodécaphonique en renonçant d’emblée à l’application stricte et sérielle, mais en s’ajustant au contenu sémantique et expressif de son discours.

Outre son travail de composition, André François Marescotti occupe une place fondamentale dans la vie musicale européenne et genevoise en particulier. Il devient chef de chœur à l’église du Sacré-Cœur de Genève en 1924, Maître de Chapelle à l’église Saint-Joseph de 1940 à 1962 et Régisseur de Musique au Théâtre de la Comédie. Il accomplit surtout dès 1931 une remarquable carrière de pédagogue en enseignant le piano et la composition. Par ailleurs, il joue un rôle de premier plan au sein de l’Association des Musiciens Suisses et dans le Comité de la SUISA, dont il est l’un des fondateurs.

André François Marescotti, exigeant envers lui-même et sans concession, acquiert une réputation et une autorité qui le font connaître bien au-delà des frontières suisses. Il reçoit le prix de composition de l’Association des Musiciens Suisses (A.M.S.) pour l’ensemble de son œuvre.

Décédé en 1995, André François Marescotti représente par son œuvre l’une des valeurs les plus considérables du patrimoine musical de la Suisse Romande au XXème siècle et mérite de susciter tout l’intérêt des exécutants et des musicologues.
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Marcel Quinet
Belgique, °1915 - 1986
Marcel Quinet (1915-1986) débute ses études à l’Académie de Musique de sa ville natale Binche et poursuit sa formation au Conservatoire Royal de Mons. En 1934, il entre au Conservatoire Royal de Musique de Bruxelles. Il y décroche de nombreux succès: Premier Prix de fugue (Prix Gevaert, 1938), Diplôme Supérieur de piano (Prix Ella Olin, 1942), Prix de composition (Prix Agniez, 1946), etc. Marcel Quinet bénéficie des plus grands maîtres: Fernand Quinet (harmonie), Léon Jongen (fugue), Marcel Maas (piano). Il apprendra la composition avec Léon Jongen puis surtout avec Jean Absil.

En 1945, il remporte le Premier Grand Prix de Rome pour sa cantate “La Vague et le Sillon”. Sa vie de créateur démarre. Il obtient un Deuxième Prix au Concours Reine Elisabeth pour la composition, avec sa Variation pour Orchestre (1957). En 1959, le CeBeDeM lui décerne le Prix de composition Emile Doehaert pour son Divertimento. Il décroche le Prix de l’Union de la Presse Musicale Belge (1964), le Prix Irma de la Hault (1966), la bourse Koopal (1970), le Prix SABAM (1972) et le Prix de la Fondation Darche (1978).

Marcel Quinet enseigne à l’Académie de Binche (1939-1943), puis est professeur de piano à l’Académie d’Etterbeek (1941-1969). Chargé de cours de piano au Conservatoire Royal de Bruxelles dès 1943; il y devient professeur d’harmonie écrite (1948-1959) puis professeur de fugue (1959-1979). A Saint-Josse-Ten-Noode et Schaerbeek, il dirige l’Académie de Musique (1951-1975). A la Chapelle Reine Elisabeth de Belgique il est, à maintes reprises, professeur extraordinaire puis ordinaire de composition (1968-1979). A la SABAM, il est administrateur (1976-1980) puis président de la Caisse d’Entraide et de Solidarité (1980-1986).

En 1959 il fait déjà figure de personnalité du monde musical. «Dans les premières oeuvres de Marcel Quinet, la volonté du retour à Bach, à travers Hindemith est assez sensible. Ailleurs l’admiration pour Bartok a laissé des traces mais c’est l’influence d’Absil qui est la plus nette. Elle s’est manifestée dans les tournures mélodiques, dans l’élégance de l’écriture contrapointique et dans la sûreté du maniement de l’orchestre. Quinet écrit aussi admirablement pour le piano. Il se plaît par dessus tout à élaborer des jeux formels où s’exprime une fine sensibilité» écrit Robert Wangermée. Dans son oeuvre créatrice, Marcel Quinet assimile les nouveautés les plus radicales et les intègre à son expression propre y compris les influences de Bartok, de Stravinsky et de l’école viennoise. Parti de la musique tonale, il s’est orienté vers la plurimodalité, le chromatisme atonal non sériel. En 1969 il découvre l’importance de la musique grecque ancienne et sa métrique, ses oeuvres ultérieures en attestent.

Il est reçu correspondant (1976) puis membre (1978) de l’Académie Royale de Belgique, classe des Beaux-Arts.

Marcel Quinet nous laisse une centaine d’oeuvres répertoriées, toutes d’un langage moderne, sans outrance et très personnelles, remarquables par l’écriture et le raffinement de l’expression.
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Manuel Rosenthal
France, °1904 - 2003
Manuel Rosenthal (1904-2003) étudie le violon à l'âge de neuf ans. En 1918, il entre au Conservatoire de Paris où il obtient l'année suivante une première médaille. De 1920 à 1923, il est l'élève de Jules Boucherit en classe de violon. Sa première œuvre, composée en 1922, Sonatine pour 2 violons et piano, est créée en novembre 1923 au cours du 100ème Concert de la Société Musicale Internationale. Ses professeurs sont Jean Huré pour le contrepoint et la fugue et Ravel pour la composition. En mars 1928, il entre comme chef d'orchestre aux Concerts Pasdeloup. Percussioniste en 1934 à la fondation de l'Orchestre National de la Radiodiffusion Française -l'ancêtre de l'Orchestre National de France-, Ingelbrecht en fait très vite son adjoint à la tête de ce même orchestre.

Manuel Rosenthal, fait prisonnier en juin 1940, revient de captivité en 1941; ses activités musicales sont suspendues jusqu'à la libération de Paris le 26 août 1944. Dès lors, il occupe le poste de chef permanent et directeur musical de l'Orchestre National de France jusqu'à sa démission en 1947.

De 1948 à 1951, il est chef permanent de l'Orchestre Symphonique de Seattle aux Etats-Unis. Il mène alors une carrière de chef invité en Europe, Scandinavie, au Moyen-Orient, en Amérique Centrale et en Amérique du Sud. De 1962 à 1974, il est professeur de la classe de direction d'orchestre au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, et, de 1964 à 1967, chef permanent et directeur musical de l'Orchestre Symphonique de Liège.

Depuis 1975, Manuel Rosenthal dirige régulièrement aux Etats-Unis, principalement au Metropolitan Opera de New-York où il a créé en 1981 un spectacle français comprenant Parade de Satie, Les Mamelles de Tirésias de Poulenc et L'Enfant et les sortilèges de Ravel.

Il a effectué de nombreux enregistrements à la tête de l'Orchestre du Théâtre National de l'Opéra de Paris pour des firmes américaines et françaises : des œuvres orchestrales de Debussy et de Ravel, de nombreuses oeuvres de Manuel de Falla, l'unique intégrale en français de La Tosca. Il n'a eu de cesse de faire connaître la musique contemporaine en créant la Symphonie en ut de Stravinski, Le Prince de bois, Divertimento, le Concerto pour violon n° 2 de Bartok, Interlude de Peter Grimes de Britten, ou encore Métamorphoses de Richard Strauss.

Comme compositeur, Manuel Rosenthal a écrit de nombreuses mélodies (Chansons du Monsieur bleu), des pièces pour piano (Les Petis métiers), de la musique de chambre (Les Soirées du petit Juas), des pièces pour orgue, de la musique vocale religieuse (Missa Deo Gratias). Il a composé pour l'orchestre des poèmes symphoniques (Magic Manhattan, Jeanne d'Arc). C'est dans le domaine lyrique qu'il a rencontré son public avec, en particulier, Rayon de soieries (1928), La Poule noire (1937), Hop Signor (1931), et son ballet La Gaîté parisienne (1938), écrit sur des thèmes d'Offenbach, a fait le tour du monde.
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Camille Schmit
°1908 - 1976
De 1928 à 1937 Camille Schmit (1908-1976) fréquenta le Conservatoire Royal de Bruxelles où il fit toutes ses études musicales. Il y eut pour maîtres : Sarly, Minet, Raymond Moulaert, Roger Bragard, Paul de Maleingreau, Joseph et Léon Jongen, Jean Absil. Il remporta les premiers prix dans plusieurs disciplines ainsi que le prix Mahy, décerné au concurrent classé premier au concours d’orgue.

Camille Schmit fut un membre actif du Séminaire des Arts fondé par André Souris. De 1923 à 1939 il fut organiste à Longwy (France) et de 1940 à 1948 il exerça la même fonction à la cathédrale d’Arlon. De 1947 à 1959 il fut professeur d’harmonie, puis de 1959 à 1966 professeur de contrepoint et de fugue au Conservatoire Royal de Musique de Liège. Il fut également directeur de l’Académie de Musique de Gembloux. En 1966 il fut désigné comme directeur de la section francophone du Conservatoire Royal de Musique de Bruxelles, fonction qu’il occupa jusqu’en 1973.

Comme compositeur, Camille Schmit a participé à plusieurs festivals internationaux : Société internationale de musique contemporaine (Copenhague 1947), Festival mondial du film et des beaux-arts de Belgique (Bruxelles 1947), Congrès international de la musique dodécaphonique (Milan 1948), Tribune internationale des compositeurs de l’Unesco (Genève 1955; Francfort 1956; Paris 1957).

Dans ses compositions il se servit souvent de l’écriture polytonale puis du dodécaphonisme. Par après, cette dernière discipline évoluera vers un mode d’expression qui utilise les ressources du total chromatique. Toujours très sévère envers soi-même, Camille Schmit a malheureusement renié ou détruit maintes œuvres, notamment : Diptyque pour orchestre (1954), Contrepoints pour orchestre (1965), Polyphonies pour orchestre (1966), Concert pour piano et orchestre (1955), Deux nocturnes pour piano (1937), Moment musical pour piano (1948), Polyphonies pour piano (1966), Interlude pour orgue (1957), Dialogue pour violon et piano (1953), Quatuor pour 4 clarinettes (1964), Contrepoints pour quintette à vent (1965), Cinq mélodies pour chant et piano (Pierre Nothomb) (1938), Trois chœur mixte et orgue (1942).

Ses compositions ont été exécutées mondialement et plusieurs d’entre elles ont été gravées sur disque.
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Alfred Uhl
Autriche, °1909 - 1992
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